Dans « Le Petit Prince » d’Antoine de Saint-Exupéry, la mort du petit prince est présentée de manière métaphorique et poétique. Après avoir passé près d’un an sur Terre, le petit prince ressent le besoin de rentrer sur sa planète pour s’occuper de sa fleur, dont il se sent désormais « responsable ». Cependant, il exprime qu’il ne peut pas emporter son corps, qui est trop lourd, avec lui. Le serpent, qui parle toujours par énigmes, accepte alors de le « libérer » en le mordant. En compagnie de l’aviateur, le petit prince retourne sur le lieu exact où il était arrivé et tombe doucement, comme un arbre qui tombe, sans faire de bruit à cause du sable.
La disparition du corps du petit prince laisse le lecteur à interpréter la scène comme une mort symbolique
Le lendemain, l’aviateur ne retrouve pas le corps du petit prince et en conclut qu’il est bien rentré sur sa planète. La disparition du corps du petit prince laisse le lecteur à interpréter la scène comme une mort symbolique ou une transformation, permettant au petit prince de retourner à sa planète d’origine.
Il est important de noter que le livre se termine sur une question ouverte concernant le destin de la fleur du petit prince. L’aviateur réalise qu’il n’a pas dessiné une courroie pour attacher la muselière qu’il avait promise au petit prince pour protéger la fleur contre le mouton. La question finale est donc : « Le mouton a-t-il mangé la fleur ? » Cette question laisse le lecteur réfléchir sur les conséquences de nos actions et la responsabilité que nous avons envers ceux que nous avons « apprivoisés »12.
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